23 janvier 2007
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Ségolène a réaffirmé la semaine dernière, lors d'une visite auprès du premier ministre luxembourgeois, sa position vis-à-vis du sort à réserver à la "Constitution" européenne rejetée par les français le 29 mai 2005.
Elle a déclaré qu'elle réinterrogera les français par référendum sur cette "Constitution" courant 2009. Là où c'est fort, c'est qu'elle ne souhaite pas que nous revotions sur le même texte, mais qu'en même temps il ne faut pas que nous pénalisions les pays européens (deux peuples à peine !) qui se sont prononcés pour l'adoption de la Constitution Giscard !
En clair, qu'est-ce que sera ce nouveau traité ? Juste un traité simplifié ! La partie III (qui n'avait pas besoin de Constitution pour exister) sera très certainement retirée mais tous les articles organisant de manière très anti-démocratique l'Union Européenne seront bien sûr conservés ! Et je ne vois pas comment elle pourrait y inclure un volet social ! On aurait une Constitution européenne différente rien pour que la France ?! Foutage de gueule !
Tout ce qu'elle veut, c'est que nous adoptions enfin cette "Constitution" que nous avions audieusement, criminellement refusée il y a de cela deux ans ! On a mal voté, eh bien que l'on revote ! On était trop con il y a deux ans, nous n'avions pas compris à quel point cette Constitution était merveilleuse ! Alors revotons ! Et bien entendu APPROUVONS !
Nous connaissons aussi la position de Sarkozy : elle est aussi attentoire à la souveraineté populaire, mais sa position a au moins le mérite d'être claire : vous ne savez voter correctement, eh bien nous allons revoter cette "Constitution" via le Parlement, où règne des gens doués de raison !
Ségolène, elle, essaie vraiment de nous faire gober que cette "Constitution" pourrait être améliorée, et que nous aurons bien sûr le dernier mot ! Alors que la seule solution est l'établissement d'une nouvelle constitution, véritablement démocratique et social, qui serait soumis à l'ensemble des européens par voie référendaire.
Nous savons maintenant à quoi nous en tenir : les deux favoris à l'élection présidentielle se foutent de notre gueule ! Eh bien agissons en conséquence !